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2011

Collection « Grand Format »

319 pages

13′

Derniers jeux de Pompei (Les)

Nous sommes sous le règne de Vespasien. Lucius est un jeune pompéien qui a perdu ses parents dans le tremblement de terre qui a ravagé la ville en 62 après JC. Il vit avec son frère aîné, Beryllus, simple d’esprit depuis la naissance, et sur qui il veille avec patience. Tous deux travaillent à la foulonnerie de Stephanus : l’un récolte quotidiennement l’urine publique, soit aux thermes, soit aux latrines, ou simplement dans des amphores sans col placées le long des murs de la ville ; le second foule le linge en le piétinant dans ce précieux liquide où il trempe, pour le dégraisser.
Tous les matins donc, Lucius arpente les rues animées de Pompéi pour sa récolte, nous livrant mille détails de la vie quotidienne : les fouaces chaudes et odorantes arrosées d’huile d’olive ou de miel, les graffitis où s’expriment toutes les harangues populaires, les maîtres enseignant sur la voie publique et les élèves au piquet, les offrandes et dévotions aux dieux multiples … Jusqu’au jour où une rencontre avec Trebius Valens, candidat à la magistrature de la ville, va bouleverser sa vie. Sa proposition d’utiliser ses talents de dessinateur va amener Lucius et son frère à découvrir le monde fascinant des arènes, des gladiateurs, des chasses aux fauves et autres animaux exotiques.
Mais une étrange prédiction venue de Pluton, le dieu des Enfers, par la bouche de Beryllus, semble planer sur la cité’

Ce récit imaginaire reprend de très nombreux éléments historiques retrouvés lors des fouilles de Pompéi. L’éruption du Vésuve, en l’an 79, a en effet laissé à la postérité le plus précieux témoignage du quotidien d’une cité de l’Empire romain. De la rue de l’Abondance à la caserne des gladiateurs, de la rôtisserie d’Asellina à la boulangerie de Modestus où travaille la douce Alba, tout est véridique. Et la foulonnerie de Stephanus est effectivement la blanchisserie la mieux conservée de Pompéi. Tous les graffitis mentionnés dans ce roman sont authentiques, des slogans électoraux aux commentaires les plus triviaux et trop souvent d’ordre scatologique.
Un roman facile à lire, même si l’action se fait parfois attendre, et qui fait voyager dans le temps et les civilisations.