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Juin 1997

408 pages

env. 12 €

Sida safe-sex ou save-sex ?

Daniel-Ange, habité par le message du Christ, passionné de Dieu et passionné des jeunes, écrit son livre sur le sida comme on pousse un cri.

Un cri d’indignation :

– Contre la soi-disant prévention du sida : capté par les médias et les associations gays au détriment du corps médical, elle prône le seul préservatif (dont on connaît les défaillances) comme rempart contre la maladie, alors qu’un changement radical des comportements, une responsabilisation des personnes « à risques » et un dépistage systématique s’imposent absolument.

– Contre l’hypocrisie des messages de prévention diffusés auprès des jeunes, des très jeunes, même : ils dénaturent l’amour (un accouplement), réduisent l’autre à un empoisonneur potentiel dont on doit se garder, décortiquent par le menu dans les collèges et les lycées, des pratiques sexuelles perverses, dessins ou vidéos à l’appui, comme si elles étaient la norme. Sous couvert de prévention des risques, on banalise l’homosexualité (grand vecteur du sida), on incite les jeunes à tenter des expériences si bien décrites. Prétendant ralentir l’épidémie, on provoque des comportements mortifères.

– Contre la déferlante pornographique : la télévision, Internet, nous la servent à domicile et même à ceux qui voudraient s’en garder. La facilité d’accès à toutes sortes de sites malsains est un danger pour tous. Là encore, l’incitation à de multiples expériences sexuelles ne peut qu’aider à répandre le fléau du sida et à « esclavager » des âmes malléables.

– Contre l’Etat qui subventionne à coups de millions (des records jamais atteints) des programmes de promotion du préservatif à l’exclusion de toute autre forme de prévention, faisant de la France en 1997, dix ans après les débuts du sida, le pays le plus contaminé d’Occident.

Et un cri d’Espérance :

– Pour ceux, séropositifs ou sidéens qui voient leur vie brisée parfois très jeunes et dont la révolte et le désespoir touchent : ces enfants perdus, savaient-ils vraiment à quoi ils s’exposaient ? Daniel-Ange, du plus profond de son coeur, leur dit que le Seigneur les aime, comme on lancerait une bouée de sauvetage : avec force, avec détermination, avec la conviction que là seulement est le repos du coeur, dans les bras de Dieu.

– En faveur de la chasteté, terreau sur lequel éclot l’amour vrai : celui qui sait attendre, celui qui donne, celui qui veut le bien de l’autre. Seule la chasteté donnera un coup d’arrêt à la pandémie du sida. Il ne s’agit aucunement de refuser l’amour sexuel, il s’agit de lui redonner son sens, de le replacer dans le plan de Dieu sur l’Homme.

Daniel-Ange écrit comme il parle, son livre est donc vivant, bouillonnant même, plein de la Foi qui anime son être, plein de compassion pour ceux qui souffrent. Etreint par l’urgence de donner un coup d’arrêt au fléau (il est en contact avec un grand nombre de malades) et de réinsuffler le sens de la vie dans le coeur des jeunes, il ignore la langue de bois. Son livre peut donc déranger. Mais il peut aussi apporter l’Espérance à ceux qui vivent dans le désespoir, donner des raisons vivifiantes de se maîtriser à ceux qui veulent une vie féconde.

A cause des renvois incessants à des articles des journaux ou des passages de livres pour étayer son message, la lecture de cet ouvrage est un peu laborieuse, on perd facilement le fil de la lecture. Il faut donc prendre son temps pour en goûter tout le sel.