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Castor Poche

1999

283 pages

Environ 5 €

Chevaux tête haute (Des)

La vie n’est pas tendre pour Corey. D’aussi loin qu’elle se souvienne, depuis la mort de sa mère, son père l’a trimballée d’un bout à l’autre des Etats-Unis, la déracinant chaque fois.
Ce rêveur, auquel l’argent file entre les doigts, est toujours prêt à s’emballer pour un nouveau projet : un club hippique en Pennsylvanie, des écuries dans le Maryland, la Caroline du Sud, le Connecticut… Chaque fois Ed Mathis vise trop haut, vise trop cher. Et Corey, qui ne vit pourtant que pour les chevaux, se lasse. De soucis d’argent en responsabilités trop lourdes pour ses 17 ans, elle se laisse gagner par l’amertume et le découragement.

La rencontre inattendue avec un cavalier du club le plus chic de la région, la force à renouer avec des jeunes de son âge, à abandonner ses préjugés, à reprendre confiance en la vie à travers sa passion, le cheval.

Amateurs de concours hippiques, de manèges, de carrières, de boxes et de crottin, ce livre est fait pour vous ! Quelques lourdeurs de traduction, quelques clichés, mais l’histoire est intéressante et agréable à lire. En filigrane, c’est l’éclosion de la personnalité d’une jeune fille, le passage à l’âge adulte, sur fond de rupture familiale. Corey est l’élément raisonnable de la famille. En quelque sorte, la mère de son père turbulent. Une certaine lucidité s’éveille en elle sur les incorrigibles défauts de son père. Elle comprend qu’il n’y a pas d’avenir serein pour elle auprès de lui. Il lui faut partir. Rester en bonne intelligence, certes, mais prendre sa route à elle.