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2000

186 pages

Contes de la bûcheronne

Dans son introduction, Henri Pourrat souhaite au lecteur de rencontrer en la personne des bergères d’autrefois, la gaîté d’esprit et la facilité de coeur qui rachetaient les duretés de l’ancienne vie. En effet ces femmes furent des conteuses, précieuses, à la verve incomparable qui emportaient leurs auditeurs dans le vent de la montagne et les grands espaces de la mémoire paysanne d’Auvergne, leur pays vif et âpre. Au fil des contes, Jean de l’Ourse l’adversaire du diable, le bûcheron qui n’est pas né un dimanche matin, l’ogre et son métayer, Petit Jean parti à la recherche de la fille du roi, tous ces héros traversent les mers, montent jusqu’au ciel, conversent avec les animaux, terrassent le démon et conquièrent des châteaux.

Laissons à Henri Pourrat, le mot de la fin : « Puisse-t-on, lisant ces contes, désirer les entendre dans la montagne », c’est le lieu où, selon lui, on retrouve les choses premières, la lumière et la grande campagne dans leur puissante vertu de rafraîchissement !