En 1942 aux Pays-Bas, devant le danger et la violence policière exercée contre les juifs, la famille Frank décide de se cacher avec une autre famille dans un logement réduit derrière un entrepôt.
Anne a treize ans : c’est une jeune fille gaie, jolie, insouciante. Elle écrit durant deux ans dans son journal ses impressions sur sa vie et celle des sept reclus qu’elle côtoie. Elle a un sens aigu de l’observation, et se livre à une introspection très étonnante pour une si jeune fille, partagée entre les joies de son âge et une infinie tristesse.
Puis elle observe les autres, perce à jour leurs sentiments, peu dupes des petits manèges familiaux, elle décrit les difficiles conditions de vie dûes à leur enfermement. Cependant elle garde confiance en l’homme, elle se donne et se réconcilie avec la candeur de l’enfance.
Ce journal dénote de la part d’Anne une étonnante maturité. Il n’était pas destiné à être lu et pour cela, peut-être, il en émane une sorte de grâce qui en fait une oeuvre tout à fait originale.
