Noé, passionné de surf, subit un grave accident dont les séquelles ne sont pas anodines : un bégaiement et surtout une peur panique de l’océan. Comment ce jeune garçon va-t-il se reconstruire ?
Très vite, il se prend en mains: puisqu’il ne peut plus surfer, il sera écrivain. Il décide de participer à un concours de nouvelles, encouragé par son professeur de Français. Une jeune fille très compréhensive, Lorraine, devine son problème et va l’aider à vaincre sa peur. Mais c’est surtout ses entretiens providentiels avec un vieil homme dont il a forcé la porte, qui vont le faire évoluer et grandir.
De conversation en conversation, lui sont révélées les techniques de l’écriture, en particulier cette fameuse « théorie de l’iceberg » consistant à ménager des non-dits qui font la force d’un texte et attisent la curiosité. Noé réécrira quatre fois sa nouvelle…
Le lecteur assiste à trois « renaissances » : celle de Noé qui surmonte sa peur et a désormais une solide raison de vivre, celle du vieil homme, ancien écrivain à succès qui depuis quarante ans s’est muré dans le silence, et même celle du père de Noé qui se confie enfin à son fils lors d’un entretien salutaire.
Bien structuré, le récit tient le lecteur en haleine jusqu’au bout et la fin « résonne encore quand on a fermé le livre ».
Nous ne conseillons pas forcément pour les jeunes lecteurs tous les livres évoqués dans cette histoire de résilience par les mots.
A partir de 14 ans pour les bons lecteurs.
