C’est en cueillant des baies destinées au maigre repas familial que Tristan et Ganelon aperçoivent le corps affaissé dans les feuilles. Parce qu’ils choisissent de secourir l’homme plutôt que le détrousser, les deux jeunes frères bouleversent sans le savoir leur destin de pauvres paysans. A l’orée de ce XIIe siècle, l’enthousiasme religieux fait naître de nombreux chantiers de cathédrales gothiques, toujours plus belles, toujours plus ornées’Sous le regard bienveillant de celui qui est devenu son protecteur, Tristan se laisse entraîner dans ce tourbillon artistique exceptionnel ; peu à peu il découvre sa propre vocation. Mais bientôt il se heurte à l’ignorance et la jalousie’
Dans un récit très intéressant sur cette période foisonnante de recherche artistique. l’auteur offre un bel éventail de personnages en tous genres, aux qualités humaines indéniables et développe deux axes de valeur : la formation morale du héros par le moine copiste qui lui ouvre aussi la porte de l’instruction, donc celle de tous les possibles;la formation professionnelle dispensée par le maître verrier qui, outre son savoir-faire, lui transmet le goût de la recherche, la curiosité pour les méthodes nouvelles et la science.
Ce bon livre aurait mérité une relecture attentive : les fautes de français y sont vraiment nombreuses alors qu’Anne Pouget a apporté tant de soin à l’élaboration de son histoire !
