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juin 2016

496 pages

16,50 euros

Le sel de nos larmes

La guerre prend fin. Hitler est vaincu mais tout n’est pas terminé : les troupes soviétiques envahissent la Prusse orientale, la population est évacuée. Chacun tente de rejoindre la liberté dans une lutte impitoyable contre la mort et le froid mordant de cet hiver 1945. Des liens se tissent malgré tout, dans cette communauté de destin. Quatre jeunes voix alternent les points de vue et les histoires personnelles. Qui sont-ils ? Joana, l’infirmière lituanienne, est belle et forte. Florian, originaire de la Prusse-Orientale, est un soldat du Reich en fuite porteur d’un trésor volé. Emilia, jeune polonaise enceinte, fuit le souvenir d’un viol. Gustav traîne sa psychose comme une hyène.

Une fiction autour d’une tragédie maritime méconnue : le naufrage du Wilhelm Gustloff, torpillé le 9 janvier 1945 par un sous-marin soviétique. Le récit donne la parole à chacun, tour à tour, dans de courts chapitres au style incisif.

Pour apprécier ce livre au contenu très fort et parfois tragique, une petite culture historique sera un plus afin de bien placer ce récit dans son contexte. Attention aussi aux âmes très sensibles, « ce n’est pas de l’eau de rose », conclut une lectrice passionnée !