L’éducatrice italienne Maria Montessori, disparue en 1952, a passé des années à observer le développement du jeune enfant. Elle en a notamment déduit que chacun d’eux dispose de « périodes sensibles » à tel ou tel apprentissage ( langage, écriture, lecture ) pendant lesquelles l’enfant est avide d’apprendre et le fait avec facilité. Passée cette période, il lui faudra plus de temps et d’énergie.
Ce livre propose donc d’aider à mettre en place les pré-requis des apprentissages fondamentaux. On y trouve des dizaines de petits jeux progressifs très faciles à mettre en oeuvre ( il faut néanmoins un peu de temps ) où l’enfant AGIT, car son cerveau a impérativement besoin de concret pour se développer.
Si l’on a la chance de pouvoir inscrire son enfant dans une école Montessori, tous ces exercices lui seront naturellement proposés en maternelle.
Dans le cas contraire, ce recueil illustré très clair et très didactique est une mine où puiser (en respectant la progressivité) de quoi stimuler intelligemment les petits . Et le temps consacré à son enfant à cette occasion, même court, n’est pas le moindre bienfait de cette méthode qui conduit plus tard à l’autonomie.
Un rappel constant : à chaque enfant son rythme, tantôt lièvre et tantôt tortue ; il n’y a pas de calendrier strict des apprentissages, les parents sauront s’adapter sans s’inquiéter.
A la fin du livre sont notés des titres d’ouvrages pour en savoir plus sur la pédagogie Montessori, des adresses pour se procurer du matériel, des indications pour fabriquer soi-même les quelques outils remarquables qui ont fait leurs preuves ( les lettres rugueuses en particulier ).
