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Les enfants peuvent-ils tout lire ?

7 000 ouvrages pour la jeunesse sont publiés chaque année, alors… comment s’y retrouver ? La loi de 1949 qui régit les oeuvres destinées à la jeunesse est toujours en vigueur même si nombre d’éditeurs semblent l’ignorer :

{« Les publications ne doivent comporter aucune illustration, aucun récit, aucune chronique, aucune rubrique, aucune insertion présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l’enfance ou la jeunesse, ou à inspirer et entretenir des préjugés ethniques. »} Article 2 de la loi de 1049 sur les publications destinées à la jeunesse.

Est-elle encore suivie par les éditeurs ? Certains livres pour la jeunesse mentionnent la loi, d’autres l’esquivent. {Martine Jodeau}, conseiller d’Etat et présidente de la commission de surveillance des ouvrages pour la jeunesse, souligne que le travail se fait en aval : les ouvrages sont étudiés {a posteriori}, la commission alerte sur le niveau de violence de l’ouvrage en inadéquation avec la mention de l’âge, ou sur les risques de dérives sectaires, l’incitation au racisme, la discrimination religieuse. La loi ne peut être appliquée que si les éditeurs font parvenir leurs livres à la commission. Or seulement la moitié des publications mentionnant la loi lui parvient.

Les éditeurs jeunesse devraient prendre leurs responsabilités car il y a une réelle dimension d’éducation et de pédagogie derrière la littérature jeunesse. Certains éditeurs ont bien sûr cette préoccupation dans leur choix d’édition. Mais pas tous. On est quand même… effarés par le contenu de certains livres « pour la jeunesse » qui sont d’une extrême violence : « {Je mourrai pas gibier} » : « un garçon sans histoires, qui ne supporte plus cette ruralité étriquée, ce monde de « bourrins » avinés, bascule dans la folie meurtrière et tire à bout portant sur sa propre famille et ses invités au mariage de son frère »… ; « {Je reviens de mourir} » : « Marion est si amoureuse de Nicolas qu’elle est prête à tout pour lui : à prendre des coups, à se prostituer, à être réduite à néant. L’autre, Eve dévore sans plaisir les hommes qu’elle rencontre la nuit via Internet »… Viol, vulgarité, cruauté… A partir de 12 ans ! Lire aussi dans « Nos Articles » : « Tromperie sur la marchandise« .

On ne peut donc que redire aux familles d’être vigilantes sur ce que lisent leurs enfants et leurs adolescents. La sensibilité d’un enfant de 10 ans n’est pas la même que celle d’un adolescent. Certaines lectures peuvent marquer de façon profonde et pour longtemps un enfant, plus fortement sans doute que des images. D’où l’intérêt de notre site, vous l’aurez compris, qui vous propose une liste, non exhaustive, de livres qui ont été soigneusement lus et aimés pour leurs qualités littéraires et leurs valeurs positives et porteuses d’espérance, ce dont les jeunes aujourd’hui ont grand besoin !

{D’après un article du Figaro Littéraire du 26.11.09 de F. Dargent.}

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